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Pourquoi Monsanto ne doit pas racheter Bayer ?

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Le rachat de Monsanto par Bayer a été validé par les États-Unis

Quand un géant américain des pesticides et des OGM rachète un leader de la chimie et de la pharmacie…

 

Le rachat du groupe pharmaceutique allemand Bayer vient juste d’être approuvé, ce vendredi, par la Commission des investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS). Ce qui signifie qu’ils n’opposeront aucune résistance afin de mettre à mal ce projet de fusion-acquisition. La commission n’a en effet identifié « aucun problème de sécurité ». Il est donc temps de trembler, messieurs dames.

 

La Commission Européenne n’a toujours pas validé la fusion Monsanto Bayer

 

En revanche, la Commission européenne, a quant à elle, rouvert son enquête approfondie le mois dernier sur le projet de rachat de 56 milliards d’euros. L’UE, qui avait fait une pause durant cette enquête, devrait rendre sa décision le 22 janvier prochain. Les 2 entreprises doivent fournir des documents et des informations importantes à Bruxelles avant de pouvoir engager ce projet de fusion. Pour le moment, Bruxelles est davantage sur le renouvellement ou non du glyphosate.

 

Si ces documents sont remis en temps et en heure, alors le rachat pourra être envisageable. Dans un communiqué publié jeudi, l’Allemand Bayer a indiqué faire « tout son possible pour répondre aussi rapidement que possible aux questions de la Commission européenne ». L’UE veut s’assurer que les règles en matière de concurrence soient bien respectées.

 

Bruxelles a indiqué « craindre que la concentration » ait des répercussions négatives sur les marchés « des pesticides, des semences et des caractères agronomiques ». De l’autre côté de l’Atlantique, certains députés ont demandé à l’Union Européenne de mener une enquête poussée sur Monsanto avant de valider la fusion.

 

La Commission des investissements étrangers aux États-Unis autorise le rachat de Monsanto par Bayer.

 

En octobre dernier, l’AFP se procurait un courrier adressé à une petite trentaine d’eurodéputés, deux avocats Brent Wisner et Michael Baum, du cabinet Baum Hedlund Aristei & Goldman, qui leur « recommandent (…) d’ouvrir une enquête officielle sur l’influence de Monsanto sur le débat scientifique qui porte sur l’innocuité du glyphosate »

 

Monsanto est l’un des plus grands lobbyistes du monde. On l’accuse d’avoir manipulé les médias et les chercheurs afin de rassurer les institutions et le grand public à propos de la sécurité de l’un de ses best-sellers, le glyphosate, appelé plus communément Roundup, un désherbant très puissant et dont on ne connait pas réellement les dangers et son impact sur l’homme et son environnement. Depuis le 29 septembre dernier, le groupe Monsanto n’a plus accès au Parlement. Leur lobbying a été formellement interdit par l’UE.

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